Évaluation des personnes: PISA?

PISA ici PISA là , PIS à côté.....
Ma position sur l'évaluation des personnes:
Voir--> "Pour une alternative à l'évaluation ambiante"

Il y a un principe de réalité sur l'évaluation comme sur les pesticides.
L'évaluation des personnes (surtout des enfants) existe bien qu'elle soit néfaste pour le développement de l'être humain. 
Les pesticides sont utilisés bien qu'ils soient néfastes pour beaucoup d'êtres vivants et pas seulement les "vilaines bébêtes".

La question est : comment lutter contre ces fléaux bien qu'ils existent.

On évalue les objets , on valorise les sujets. Évalué le sujet devient objet pour l'évaluateur sujet qui à son tour peut devenir l'objet d'un autre évaluateur....

L'enfant comme l'adulte a besoin d'être reconnu et valorisé par son travail. 

Mais, l'évaluation n'est pas utile pour cette reconnaissance,

     elle est utile pour l'évaluateur. 

Et cela à tous les niveaux. Tout en haut de la hiérarchie, le ministre a besoin de données pour conduire sa politique. Mais, pourquoi évaluer les personnes? Ces données nécessaires aux ministre n'existent elles pas ailleurs , fournies par les sociologues? 

L'évaluation est, au mieux, un compromis, par rapport aux normes et aux savoirs attendus,
éphémère , et qui ne doit pas laisser de traces informatiques.
Ce qui est nocif pour la personne , ce n'est pas tant un avis donné sur une action accomplie; note, lettre, dessin, icone, grille, aussitôt l'acte accompli, dans l'heure, la journée au plus. 
Ce qui est grave et dangereux pour l'intégrité psychique de la personne, c'est la pérennité de la trace de cet avis (quel qu’il soit).

Cette trace, écrite, gravée, numérisée, peut durer très longtemps et masquer ou remplacer l'oeuvre de cette personne. (voir texte sur le fichage sur ce blog)

Nelson est mort...

Vive Madiba... qui restera présent  longtemps  avec Ghandi, Martin Lutter King dans notre mémoire collective que l'on appelle aussi l'histoire.
La paix, la non violence, la tolérance ne sont pas des gadgets audiovisuels pour faire pleurer dans les chaumières, mais des valeurs qui, espérons le, qui continuerons d'exister sur notre pauvre planète...

"Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les dieux qui me donnent
Une âme à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu d'opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres.
Les années s'annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit que soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme;
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme."

Invictus

L'école centrée sur quoi?

L'école centrée sur l'enfant?

L'enfant peut exister sans l'école.

L'école peut exister sans enfant , elle s’appelle , alors, "supérieure".

Les enseignants peuvent ils exister sans école?

Mais,  l'école n'existe pas sans enseignants.

L'école est une institution.

Il y a divorce , trop souvent,  entre cette institution et les enseignants.

Ceux qui gèrent les institutions font , depuis environ 20 ans, comme si on pouvait diriger  l'école sans les avis des enseignants.

Ce sont bien les enseignants qui , normalement, ont une liberté pédagogique.

Ce sont eux qui définissent leurs pédagogies  ou leurs stratégies éducatives.

Les parents y adhèrent ou non.

L'enfant, lui peut aimer ou ne pas aimer ce qu'ont lui propose.

Mais, il doit aller  à l'école contraint ou avec envie.

C'est la où se différencient les "pédagogies" qui, elles,  sont centrées sur l'enfant ou non . 

Souvent les pédagogies sont centrées sur les matières enseignées, digestes ou indigestes pour l'enfant.

Cette simple différence de "centrage"  creuse un abîme entre le primaire et le collège.... Pour le combler,  le primaire copie le collège, comme la maternelle est quelque fois appelée à copier l'élémentaire.

Mais, cela n’intéresse personne.

Près de chez moi

A trente kilomètres de Paris... 

A Sénart, dans les lacs, des oiseaux migrateurs font une pause...
Mon chien, Eliot, les pieds dans l'eau, regarde cols verts, bernaches, foulques et cygnes.
Ces derniers sont à demeure toute l'année.

Le printemps arrive...

Le mur des retraites

Les retraites coûtent trop cher. (à qui et pour qui?)

Il faut réformer... Une fois, deux fois, trois fois... Et, on revient à la case départ...

L'avenir est à l'innovation, à la recherche de nouvelles idées, qui tiennent compte de chacun et de toute la planète....

Pourquoi une règle uniforme?

Pourquoi pas,  une retraite à la carte, selon ses moyens, selon son état, selon ses possibilités.

L'ouverture des "droits" à 55 ans et un âge limite de départ à 68 ans serait la règle et le reste serait personnalisé. 

On pourrait travailler à 90% du temps, puis à 80%,  puis 70%, 50%, 20%, et même 10%  près de l'âge  limite. 

C'est faisable avec une bonne calculette et  la devise mutualiste; "chacun donne selon ses moyens et reçoit selon ses besoins..".

Est  ce impossible?

Numérique or not Numérique

Le numérique à l'école, des écrans, toujours des écrans ...pouha!! Quelle horreur!
De mon temps, on n'avait pas tout ça , et , on apprenait mieux! Ah! bon!

ou

Un smartphone, c'est branché (ou chébran)... T'as pas de ipad, ou de Galaxy, t'es nul , t'es ringard....
Y a Windows 11 qui vient de sortir, faut vite l'acheter pour  ton ordi...!

ou

L'école va se mettre au numérique pour lutter contre l'échec scolaire... C'est vrai les enfants et les ados apprennent mieux avec l'informatique...!!


Mais,
pendant ce temps,
les oiseaux volent toujours,
les printemps fleurissent (avec des vraies fleurs)...
La gestion informatique gagne du temps....A quoi sert le temps gagné?
Les ventes se font à l'échelle de la planète...Qui paye le transport?
Un mail économise du papier.
Une visio conférence économise de l'essence.
Le numérique est  entré partout, est devenu incontournable ,  pour longtemps ,et,  de plus en plus....
Peut on arrêter la marche du temps?  L'électricité,aussi , est devenue inéluctable, même si on a toujours été contre.
La télévision, même si on n'en veut pas, a pris toute la place.

Il va falloir faire , avec, et utiliser ces outils de manière intelligente , pour le bien de ce que nous avons: "cette planète terre" , et, de tout ceux qui y vivent.
On a pas le choix....

L'évolution se fera, alors, avec, ou, sans, "nous".

Ni    "C'est numérique, donc, c'est super",    ni    "C'est du numérique,donc, c'est horrible"





Citation du blog Bluetouffs: (voir en fin du billet)
"Tous les modèles que les gouvernements ont essayé d’imposer à Internet ont été un échec. La raison en est simple, on impose pas de modèle à Internet, c’est Internet le modèle… on l’aime, ou on se casse!"



à suivre

Cheval Findus

Et si la viande de cheval trouvée dans la cuisine Française par M. Camerron venait de sociétés écrans.  
Ces sociétés pourraient être financées par des fonds de pensions Britanniques....
Et paf... Retour à l'envoyeur..
Cherchons!

Pédagogie

Ce mot est de plus en plus utilisé par les médias et les politiques. A tout  propos et pour n'importe quoi.

 On veut expliquer au citoyen qui s'exprime par les urnes, qui manifeste son désaccord, qu'il n'a pas compris. 
Alors, on va lui réexpliquer. 
S'il n'est pas d'accord, on va lui ré ré expliquer.....


Dans le monde enseignant, les "anti pédagogies"  ou "anti-pédagogues" se font beaucoup entendre. Globalement, ils prônent le retour à l'instruction. Pas besoin d'éducation.
Le schéma est simple, une matière, un cours, un exercice d'application, un contrôle, une note, puis retour à la case départ "cours ---> note".  
Si la note est mauvaise , c'est l'enfant qui n'a pas compris... Alors, on va lui ré expliquer (soutien scolaire, PPRE...). Cours, exercice, contrôle, et nôte... Mauvaise, encore? On recommence.

Lien vers wikipedia
 Wikipédia? (C'est sur , c'est une source contestable! Pas sérieuse comme la télé!)

"La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants¹) désigne l'art d'éduquer"

Il existe aussi le mot "demos" , le peuple.
Le "vrai" mot pour : "éduquer le peuple", serait "démagogie". 
 Mais, ce mot, est ,maintenant, trop péjoratif.


En fait, il y a erreur sur le mot pédagogie et désaccord sur le mot éduquer.
Comment? L'enfant ne voudrait pas de la mixture qu'il "doit" avaler?

Le "marché"

La machine est devenue folle!
Quelle machine?
Celle du marché, du dieu "marché", 
et donc , aussi, celle de l'économie libérale.

On vous a dit, on vous a appris que le "marché" gérait tout, qu'il permettait la création de biens, de nourritures, d'outils, d'entreprises, 
et donc, qu'il générait du travail et des emplois.
C'est faux!

Voici un exemplefable  concret:

La fabrication d'assiettes.
 Un artisan invente l'assiette pour manger plus proprement qu'à même la table. 
Au début, elle est en bois, puis,  elle se troque contre des châtaignes.
 Elle est copiée par un autre artisan , en terre cuite, il la vent au "marché" du village. 

Tout le monde en veut, il emploie des ouvriers pour fabriquer plus d'assiettes.
Il commence à gagner beaucoup d'argent, il en vend à l'étranger, il paye  le transport de ces "marchandises".

Puis, vient un "monsieur", très intelligent, qui lui propose de gagner encore plus d'argent en ouvrant son "marché" d'assiettes. 
On lui achète, sa façon de fabriquer, les assiettes. 
Puis on lui achète le mot "assiette", il gagne de plus en plus d'argent. 
Si bien qu'il n'a plus besoin de fabriquer des assiettes, le mot se vend mieux sur le "marché". 
On ne fabrique plus d'assiettes.
Puis le "marché" se vend lui aussi. 
Beaucoup d'"argent" circule, non plus en billets mais en chiffres, tellement vite  qu'on ne sait plus d'où il est parti et où il arrivera...

La machine est folle!

Et, il n'y a plus "d'assiette", ni en bois, ni en terre, ni en mot. 
Que  des gens dés oeuvrés qui mangent à même la table...


C'est fini?

Ben! non...
Ils émigrent vers le pays qui a des "assiettes"...;

Formatage "libéral"

Le libéralisme économique est une doctrine, une religion qui envahit tout.

Le vocabulaire y est reconnaissable comme langue de formatage:
" compétitivité,  performance, produit , charges sociales, coût du travail,  objectif"

Si vous entendez votre interlocuteur prononcer un ou deux, de ces mots, passez votre chemin , vous avez à faire à un "robot" , une personne formatée "libéralisme"!


Le mot "produit" est utilisé pour tout, une randonnée, un yaourt, un voyage, un enfant, une image, un fichier, une personne réelle ou virtuelle... 

Dans le "libéralisme", tout est achetable , monnayable, chaque produit a un coût, il est le seul système de "valeurs". 

L'humain, la création, la solidarité, l'amitié, l’émerveillement, n'existent pas dans le "libéralisme".  Les formateurs   et les formatés de ce système ignorent ou se forcent à ignorer la vrai "nature humaine".

Ce système est présent partout; dans l'économie (bien sur), dans l'éducation, dans l'artisanat, dans l'art, dans la communication, dans les médias (TV , Radio, Presse, numériques...). 
Il écrase tous les autres systèmes de "valeurs" dont les valeurs "humaines".

Vos enfants, y seront formatés!

A moins que!