Non, à l’étiquetage et au fichage des personnes.
Les marchandises; la salade, le poulet, l'écran plat , la vache, sont étiquetées pour une plus grande traçabilité, pour savoir d'où elles viennent, comment ont elles été fabriquées, abattues etc....
Mon chien, a aussi, une puce électronique dans le cou ( à la place du tatouage), pour savoir sa race, son identité, son propriétaire.
Mais, pour l'être humain; vous et moi, des personnes, avons des cartes d'identités, des passeports biométriques, pas encore de puce électronique dans le cou? Nous ne sommes pas traçables?
Et bien, un ancien président évoque la " traçabilité" des enfants....
M. Sarkozy en lien:
Et ça arrive, aussi, le fichage des bébés en Malaisie, ?....
Quelle est la différence principale entre les marchandises, les chiens et les personnes humaines?
Si cela ne tenait qu'à une seule chose, je dirais que ces dernières peuvent lire leur étiquette et avoir un avis sur ce qui est dessus.
Le libéralisme économique ambiant veut nous faire croire, qu'un être humain est une marchandise comme une autre, qu'il a un coût et un prix d'achat ou de vente, ou qu'on peut le jeter quand on en a plus besoin. ( Quelle sera la couleur de la poubelle pour ce type de déchet? Rose, marron, rouge comme le sang?)
Pour lutter contre le fichage des personnes , il faut inverser le système, et rendre aux humains l'entière propriété de leurs données , de leur étiquetage, de leurs fichiers.
Actuellement les fichiers son détenus par des organismes d'état ou privés.
Fichier des impôts, fichier de la sécurité sociale (carte verte), fichier de la carte bleue, fichier bancaire (secret), fichier de police et de la dcri, dst , casier judiciaire de plusieurs niveaux, fichiers scolaires (base élèves et autres), livrets de compétences, et différentes bases de données créées à votre insu ou avec votre accord.
"Donner ou/et rendre à chaque personne l'entière
propriété de son identité."
Son identité et tout ce qui la compose; son image (photo,vidéo description,
bibliog.), ses productions, ses évaluations (notes ou échelles diverses),ses
identifiants (bancaires, insee etc...) et tout ce qui reconnait ou identifie un
individu (groupe, religion, langue, pays)
A chaque personne; adultes, enfants , ados, enseignants
compris. Les enseignants ne connaissent
pas ce qui est inscrit dans leur
"dossier administratif", les enfants ne connaissent qu'en dernier ce
que l'on dit d'eux et portent leur "livret d'évaluation" chez
eux comme un fardeau, un bonnet d’âne...
Peut
importe le débat, entre notes , grilles, compétences, acquis , encours d'acquis
etc....
Il
n'est plus temps de dire non à l'informatisation, à l'informatique. C'est
fait ; les fichiers sont
informatisés. Cela s'est fait et se
fait à notre insu. Il est trop tard, pour dire que l'on n’en veut pas.
Maintenant,
il est possible de reprendre
le pouvoir sur son "identité fichée".
Mais
, il faut être très clair. Chaque individu doit avoir accès à ses fichiers et
doit pouvoir, donner ou retirer, l'autorisation à des tiers pour qu'ils y
accèdent.
La
CNIL s'occupe de valider et de savoir
si les fichiers sont conformes à une éthique. Mais beaucoup, d'autres fichiers
existent sans validation de la CNIL. Elle pose le problème à l'envers.
cnil: textes-fondateurs
La
seule question à se poser est : "Qui
est propriétaire de ces fichiers?" Qui
peut les créer, les lire, les modifier ou les supprimer?
Si
les mouvements pédagogiques veulent que l'enfant reste auteur de ses apprentissages ,
alors , il doit ,aussi, être auteur et
propriétaire de "ses
fichiers".
Chez
les "arbustes" et les "arbres de connaissances", les
enfants ont accès à leur blason avec un mot de passe.
"L'enfant propriétaire de son
identité" .
Voici une re fondation possible (de l'école)! Ça parait simple!
Rendre l'entière propriété de ses fichiers à chaque personne. Cela est possible avec un identifiant et un mot de passe sécurisé, par personne, à partir de l'âge de 7 ans et pour toujours.
Google peut le faire à l'échelle de la planète.
Alors, pourquoi c'est impossible... en France?
Liens: