Bien avant le début des négociations, Avaaz a
financé la venue à Glasgow d'incroyables leaders autochtones afin qu'ils puissent faire entendre leur voix. Toutes leurs demandes n'ont pas été satisfaites mais le texte final contient des éléments importants sur les droits des peuples autochtones et la reconnaissance du rôle de leurs cultures pour guider notre réponse au changement climatique. Notre soutien financier a également permis la présence à la COP de représentants de pays en développement et de jeunes militants!
Nous sommes arrivés à Glasgow après avoir fait paraître une
série d'encarts publicitaires percutants dans les journaux en Australie, en Italie et au Canada, exigeant que ces acteurs clés cessent de bloquer les négociations et sauvent des vies en dégelant enfin les 100 milliards de dollars promis par les pays riches pour soutenir les pays en développement dans la lutte contre la crise climatique.
... et le jour de l'ouverture des négociations,
nous avons lancé une des campagnes les plus virales que nous ayons jamais menées -- un appel clair à la justice climatique en partenariat avec quatre jeunes représentantes de la jeunesse à la tête du mouvement pour le climat: Greta Thunberg, Vanessa Nakate, Dominika Lasota et Mitzi Tan. Notre appel avait rassemblé 1,8 million de soutiens à la fin de la COP ! Ensemble, nous l'avons diffusé dans tous les médias tandis que les dirigeants mondiaux se rencontraient au sommet de Glasgow puis nous l'avons décliné en un plan d'action de quarante pages sur lequel les gouvernements se sont appuyés lors des négociations !
Traduction du Tweet: En tant que citoyens tout autour de la planète, nous vous exhortons à regarder l'urgence climatique en face. Pas l'année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant. Rejoignez-moi et les militants du monde entier, pour exiger que nos dirigeants répondent à la crise climatique à la COP26. Plus de 650 000 personnes ont déjà signé !
Ensuite, notre équipe de terrain a pris d'assaut les gros titres des médias lors d'un
rassemblement marquant pour « mettre fin à la trahison climatique ». Des membres d'Avaaz à Glasgow nous ont rejoint à l'improviste, et ce sont eux que vous voyez brandir bon nombre des lettres sur la photo. L'événement a permis de donner la parole à des jeunes enthousiastes et à des dirigeants autochtones du monde entier pour lancer un puissant appel à l'action et aller au-delà des vaines promesses.
Nous nous sommes associés à des groupes de parents luttant pour le bien-être de leurs enfants et avons aidé des mères courageuses à demander la fin des énergies fossiles à travers tous les médias. Voici cinq de ces femmes livrant leur appel directement à Alok Sharma, le président de la COP26.
Traduction du titre: « Ils tuent nos enfants: des mères du monde entier exigent plus d'action sur les énergies fossiles »
Pendant ce temps, les experts de notre équipe de recherche se sont associés aux analystes d'autres grandes organisations pour traquer
la désinformation toxique qui menaçait de faire dérailler l'action climatique ou de nuire aux militants pour le climat. Au Brésil, lorsque des trolls ont commencé à répandre des mensonges sur une militante autochtone qui avait participé à l'ouverture de la COP, nous avons enquêté et avons alerté les médias pour qu'ils dénoncent ces mensonges et les corrigent.
Notre équipe de plaidoyer a rédigé ce que serait
notre accord idéal pour la COP et l'a partagé avec des centaines de représentants de gouvernements et de négociateurs, les persuadant de s'engager pour mettre la sécurité climatique à notre portée. Notre travail a été particulièrement utile aux pays en développement, ils sont les premiers touchés par le changement climatique, mais lors des négociations, leurs délégations étaient plus petites.
Et lorsque
l'ancien président des États-Unis Barack Obama est allé à la rencontre des représentants de la jeunesse, nous nous sommes associés à eux et l'avons accueilli en lui rappelant nos attentes. Nous avons exigé que la promesse cruciale qu'il avait faite 12 ans plus tôt à la COP de Copenhague soit tenue: fournir des milliards de dollars aux pays vulnérables pour lutter contre le changement climatique. Nous avons ainsi mis la question sous le feu des projecteurs.
Traduction du Tweet: M. Obama, j'avais 13 ans lorsque vous avez promis 100 milliards de dollars pour la finance climatique. Les États-Unis ont rompu cette promesse, et cela coûtera des vies en Afrique. Le pays le plus riche sur Terre n'apporte pas sa juste part à ces financements vitaux. Vous voulez rencontrer la jeunesse à la COP26. Nous voulons de l'action. Présidents Obama et Biden: montrez-nous l'argent.
Pendant ce temps, l'équipe d'action a
rejoint un groupe d'artistes incroyables autour de la Petite Amal, une marionnette de 3,5 mètres de haut symbolisant les enfants réfugiés. Ils étaient venus aux négociations pour rencontrer les jeunes militants pour le climat qui portaient notre campagne. Regardez cette photo impressionnante!
Puis, alors que les négociations devenaient critiques, nous avons fait monter la pression sur les États qui bloquaient leur progrès. Lorsque les États-Unis ont refusé de tenir leur promesse capitale de soutenir financièrement les pays vulnérables face au changement climatique,
nous avons publié un encart percutant dans le Financial Times et l'avons remis au secrétaire d'État américain John Kerry. Regardez ça!
Et
l'intérêt médiatique suscité par notre annonce dans le Financial Times a contribué à accroître la pression pour un engagement financier des pays riches, apportant un soutien essentiel aux pays vulnérables à un moment clé des négociations.
Tout cela a abouti à un accord en demi-teinte. Les gouvernements acceptent d'intensifier rapidement leurs efforts pour limiter le réchauffement et conserver l'objectif crucial de 1,5°C, ainsi que de fournir des milliards de dollars supplémentaires pour sauver des vies dans les pays en première ligne de la crise climatique.
Pour la première fois, l'accord contient une reconnaissance formelle de la nécessité de réduire l'utilisation du charbon, la plus sale de toutes les sources d'énergie, et de réduire les subventions publiques qui soutiennent les énergies fossiles à hauteur de milliers de milliards d'argent du contribuable.
